HOME
_________________________________________________________________________________________________________________________________________
A collaborative performance by Native Maqari, Keziah Jones and Simon Rouby
Blackout traces the vulnerable line between migration and labor within contemporary society. Particularly ‘cheap manual labor’ as both an indication of class and one of the main engines of our economies. Mechanisms of unequal development produce structural conditions, such as unemployment and inequality, which catapult the massive migration of dispossessed and marginalized people. Yet the controversial dichotomy of mass migration and oversupply of labor often leaves no place for one to consider the individual worker. With ‘Blackout’ Native Maqari and Simon Rouby devote their focus to those invisible workers of the night shift that prepare our cities for the next day. By simply replacing the contents of his/her cleaning products with something indelible the janitor hence leaves an evidence of his/her struggle for survival while simultaneously erasing the very structures that ignore his/her existence. Une performance collaborative de Native Maqari, Keziah Jones et Simon Rouby La performance “Blackout” souligne la ligne vulnérable entre la migration et le travail dans notre société contemporaine. En particulier le « travail manuel bon marché », à la fois comme marqueur de l’origine, de la classe et comme un des principaux moteurs de nos systèmes économiques. Ces mécanismes de développement inégal façonnent des conditions structurelles, telles que le chômage et l’inégalité, conséquences de la migration massive des personnes dépossédées et marginalisées des économies périphériques vers les économies principales. Le lien de parenté controversée entre migration de masse et offre excessive de main-d’œuvre ne laissant aucune place satisfaisante au travailleur individuel, “Blackout” oriente l’attention sur ces employés habituellement invisibles du travail de nuit, ceux qui préparent chaque jour nos villes pour le lendemain. En remplaçant simplement le contenu de ses produits de nettoyage par un marqueur indélébile, l’employé(e) de ménage laisse une trace de sa lutte de survie, effaçant, et révélant au passage les structures mêmes qui tendent à ignorer son existence.